dimanche 15 mars 2015

Chronique : In the after





Titre : In the after
Auteur : Demitria Lunetta
Date de parution : 11/09/2014
Editeur : Lumen
Nombre de pages : 410 pages


Note : 8/10






« Il entendent le plus léger des bruit de pas… Ils sont plus rapides que le plus dangereux des prédateurs… Et leur traque ne prendra fin qu’à votre dernier souffle !
Amy est devant sa télévision quand le pire se produit, quand ILS attaquent. New York, Paris, Tokyo… Des créatures sans pitié déferlent, et dévorent les humains. Personne ne sait d’où ils viennent mais une chose est sûre : la population de la planète décroît dramatiquement en quelques jours à peine. A l’abri de la grille électrifiée de sa maison, Amy parvient à leur échapper… mais pour combien de temps ?
Elle qui a perdu tous les siens parvient tout de même à recueillir Baby, une petite fille qui a miraculeusement survécu aux crocs acérés des nouveaux maîtres du monde. Trois ans qu’elles survivent en autarcie, quand d’autres survivants commencent à de manifester. Elles pensent que leur enfer est terminé… mais il ne fait que commencer ! »


In the after est le premier roman des éditions Lumen que je lis, et c’est une superbe découverte ! En général, j’aime beaucoup les romans post-apocalyptiques mais suis assez exigeante avec ces histoires. In the after m’a complètement convaincue !
On retrouve Amy, qui a tout perdu lors de l’invasion sur terre de créature étrange. J’ai beaucoup aimé ce personnage et sa force de caractère. Elle est attachante, intelligente et débrouillarde. Une fille comme je les aime ! De plus, on en apprend pas mal sur sa vie dans « l’Avant » et je trouve ca assez intéressant, souvent les auteurs nous laisse sans rien savoir de ce qui se passe avant le début du roman, ici ce n’est pas le cas et temps mieux ! Baby m’a également beaucoup plus. Même si l’on en sait pas beaucoup sur elle (du moins jusqu’au dernier tiers du roman) je m’y suis beaucoup attaché.
 Le fait qu’il n’y ait que 2 personnages pendant un bon moment ne m’ont pas dérangé, au contraire. Le fait qu’il n’y ai pas de dialogue ne m’a pas dérangé non plus. En effet, les 2 personnages « principaux » ne parlent pas, pour éviter de faire du bruit et d’attirer les créatures. Elles communiquent donc avec une sorte de langage des signes qu’elles ont adapté à leur mode de vie et leurs besoins. C’est donc la première particularité de ce roman : l’absence de dialogue durant une partie du roman. Et j’ai trouvé que l’auteur avait fait un choix très judicieux. Cela apporte un sentiment d’angoisse, de danger... à l’histoire. Je trouve que c’est vraiment idéal pour se plonger dans l’ambiance d’un roman apocalyptique où le moindre bruit peut nous coûter la vie. 
La deuxième particularité du roman : les flashs back à partir de la deuxième partie « New Hope ». C’est en effet une excellente idée car si l’auteur avait décidé d’écrire l’histoire dans l’ordre chronologique, on se serait ennuyé ferme pendant au moins les 100 dernières pages.
J’ai également bien aimé les autres personnages dont je ne pourrais pas parler sans spoiler le roman.
Ce roman est haletant, l’action est présente du début à la fin. Le point fort réside également dans les rebondissements et les révélations que le récit nous offre. Je ne me suis pas ennuyé une minute, je n’avais qu’une seul hâte : connaître le fin mot de l’histoire. Cette histoire offre un suspens atroce et est également angoissante, frissonnante, oppressante… tout ce qu’on recherche dans ce genre d’histoire est présent dans In the after !
En bref, j’ai adoré ce premier tome de la saga ! L'écriture est fluide, le genre est très bien maîtrisé, l’histoire est captivante et le rythme très soutenu J’ai hâte de me plonger dans le 2ème (et dernier) tome !


« Les films d’horreur ont tout faux. Les monstres ne peuplent pas nos nuits, ils n’attendent pas patiemment, tapis dans l’ombre, le bon moment pour surgir. Ils chassent le jour, en pleine lumière, quand la visibilité est à son maximum. La nuit, si par miracle vous parveniez à ne faire aucun bruit, ils pourraient presque vous frôler sans même remarquer votre présence. »


« Au début, avant de m’endurcir, ma seule chance de survie reposait sur la stricte maîtrise de mes émotions. M’effondrer signifiait mourir. »

1 commentaire:

  1. Tu me donnes envie de le lire, c'est horrible xD demain je vais craquer si je le vois :(

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